Lutte contre la Dengue en Côte d’Ivoire : voici les recettes de l’Institut national d’hygiène publique





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Des journalistes membres du Réseau Wash-JNCI ont été sensibilisés à la problématique de la Dengue en Côte d'Ivoire



Une dizaine de journalistes membres du Réseau des professionnels des médias sur les problématiques eau, hygiène et assainissement (WASH-JNCI) a participé, le jeudi 6 février 2025, à un atelier de renforcement de capacités  sur l’hygiène publique et la salubrité, à l’Institut national d’hygiène publique d’Abidjan-Treichville.

A cette occasion, Dr Alexandre Koffi Franklin, entomologiste médical au service de lutte anti vectoriel de l'INHP qui intervenait sur le thème : « sensibilisation et lutte contre la Dengue par la démoustication »,  recommandé de prendre des mesures de prévention contre tous les nids qui peuvent héberger des larves de moustiques afin d'éviter d'être contaminé par la Dengue. Pour lui, il s’agit de la destruction des gîtes de développement des larves à travers des séances de démoustication, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides pour se protéger contre les moustiques, mais surtout, éviter l’automédication et se rendre à l’hôpital très tôt lorsque l’on découvre les symptômes qui s’assimilent à ceux du paludisme.

Il arappelé que c’est le 13 juillet 2023 que les premiers cas de Dengue ont été déclarés en Côte d’Ivoire. Par la suite, plusieurs cas ont été enregistrés dans toutes les communes du District Autonome d’Abidjan, avec un point plus marqué à Cocody et Bingerville, au nord de la capitale ivoirienne.

« La dengue est une grippe tropicale à virus, transmise à l’homme par la piqûre des moustiques femelles du genre Aedes, appelé le « moustique-tigre ». Lorsque ce moustique pique une personne infectée par le virus, il peut ensuite transmettre ce virus à d’autres personnes. Les symptômes se manifestent par l’apparition d’une forte fièvre, de maux de tête sévères, de douleurs articulaires et musculaires, de douleurs osseuses, des saignements de nez, de nausées, de perturbation du sommeil… qui peuvent davantage s’aggraver en entrainant l’hypotension, des éruptions cutanées, voire la mort », a fait savoir le spécialiste.

Dr Koffi a  présenté les statistiques, en marquant sa joie de voir que le nombre de cas a considérablement baissé, grâce au plan de riposte mis en place par l’Etat. Mais aussi et surtout le suivi-évaluation des activités de sensibilisation et de prise en charge des malades.

Solange ARALAMON


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