Édito
Certains y parviendront, à des différents niveaux, mais beaucoup ne poursuivront pas cette voie, sans que cela doive être un échec : chacun peut réussir sa vie, dans le football ou ailleurs. Le football professionnel est un milieu extrêmement exigeant. Nos joueurs méritent tout notre respect pour leur travail acharné dans un environnement très performant. Chaque année, le niveau de notre championnat en Côte d'Ivoire monte en puissance, que ce soit sur le plan tactique, technique ou physique, avec des matchs toujours plus disputés. Nous avons déjà connu des divisions internes qui ont failli mettre en danger l'existence même de notre club. Une rivalité artificielle avait été créée entre les « Académiciens » et les prétendus « Mécaniciens », pour des raisons purement personnelles. Heureusement, notre institution a su surmonter cette épreuve et se séparer de ceux qui en étaient responsables. Un club, ce n'est pas seulement une équipe professionnelle dont les résultats peuvent naturellement varier, même si nous restons une référence nationale en la matière, loin devant nos concurrents. Un club, c'est bien plus que cela : ce sont aussi des équipes de jeunes, une équipe féminine, et parfois même d'autres disciplines sportives. Tous contribuent, à leur manière, au rayonnement de notre club, en restant toujours guidés par l'intérêt général. Nous devons continuer sur cette voie, en évitant d'opposer les uns aux autres. La stratégie du « diviser pour mieux régner » est bien connue, mais elle est totalement contre-productive si l'on veut bâtir un club solide et durable.
Travaillons plutôt à renforcer l'union, un défi certes plus difficile, mais bien plus efficace sur le long terme.
Benoît YOU