Le Saint-Père s’en est allé au lendemain de la fête de Pacques marquant la résurrection de Jésus Christ
C’est avec une immense tristesse que les fidèles catholiques du monde entier ont appris ce matin le décès du pape François. Le souverain pontife s’est éteint à l’âge de 88 ans, à Rome, où il était hospitalisé depuis février en raison d’une pneumonie bilatérale.
Né Jorge Mario Bergoglio, le pape François restera dans l’histoire comme le premier pape sud-américain et le premier jésuite à accéder au trône de Saint-Pierre. Élu le 13 mars 2013, à la suite de la démission de Benoît XVI, il aura dirigé l’Église catholique pendant plus d’une décennie, jusqu’au début de cette année sainte 2025, placée sous le signe de l’espérance.
Affaibli par de nombreux problèmes de santé ces dernières années, le pape avait effectué sa dernière apparition publique le dimanche 20 avril, à l’occasion des célébrations pascales. Depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, en fauteuil roulant, il avait adressé quelques mots aux fidèles, déclarant vivre "cette Pâques comme [il] peut".
Le Vatican a officiellement annoncé sa mort ce lundi matin. « « Chers frères et sœurs, c'est avec une profonde tristesse que je dois vous annoncer la mort de notre Saint Père François. Ce matin, à 7h35, l'évêque de Rome, François, est retourné à la maison du Père», a annoncé Son éminence, le cardinal Kevin Farrell, camerlingue (cardinal placé à la tête placé à la tête d la Chambre apostolique pour assurer temporaiement l'adminitration de l'Église pendant la vacance du siège pontifical).
Le monde catholique perd une figure marquante, un pontife profondément engagé en faveur des plus démunis, du dialogue interreligieux et de la justice sociale. Son pontificat aura été marqué par de nombreux gestes d’humilité et un désir constant de réforme au sein de l’Église.
Les hommages affluent déjà du monde entier. Les regards se tournent désormais vers le conclave, qui devra élire le successeur du 266e pape de l’histoire de l’Église catholique.
Lambert KOUAME