Le président du Parti des peuples africains (PPA-CI), Laurent Gbagbo, a décoché subtilement une flèche à celles et ceux qui s'en sont pris à son union avec sa "petite femme", lors de son intervention à la Fête de la renaissance, ce vendredi 31 mars 2023, à la place FICGAYO de Yopougon. Selon lui, «les gens parlent de ce qu’ils ne savent pas».
Depuis la tribune, l'ex-pensionnaire de la prison de Schevenningen, à La Haye, en Hollande, a fait savoir que quand il a été arrêté, le 11 avril 2011, il a été conduit d'abord à Korhogo puis à la Cour pénale internationale (CPI). Quant à celle qu'il a nommée sa femme, Nady Bamba, elle s’est retrouvée au Ghana.
Mais, explique-t-il, elle était obligée de se rendre une à deux fois par mois en Hollande pour le voir. «C'était fatigant. C'est ainsi qu’elle a décidé d'aller s'installer à La Haye. Ce qui lui a d'ailleurs été refusé. C'est comme ça qu'elle s'est retrouvée à Bruxelles, en Belgique», a fait savoir le président du PPA-CI. Avant d’ajouter : «Tous les mardi, jeudi et samedi, elle se rendait à La Haye pour me rendre visite. Et donc les gens parlent de ce qu'ils ne savent pas».
Sans doute une pique à tout ce monde qui voyait d'un mauvais oeil sa vie de couple avec sa "petite femme" et notamment à Simone Gbagbo qui, dans une vidéo, affirmait : «Tu veux qu'on se pardonne. Je suis d'accord, mais rends-moi mon mari».
Modeste KONÉ
