La Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, accompagnée du président du comité d’organisation, Zohoré Lassane, a visité les différentes expositions de bande dessinée
Les lampions se sont éteints sur la 8ᵉ édition du Festival international du dessin de presse et de bande dessinée, dénommé Cocobulles, qui s’est tenue du 15 au 17 mai 2025 à la Maison N’Zassa de Treichville.
Durant trois jours, cet événement culturel majeur a rassemblé des dessinateurs de presse, des fact-checkers, des jeunes ainsi que des passionnés de caricature autour du thème : « Des dessins contre l’infox pour une élection pacifique ». Expositions, ateliers, conférences et performances en direct ont rythmé ce festival, mettant en lumière la puissance du dessin comme outil de sensibilisation, d’éducation et de défense de la vérité.
« À travers le dessin de presse, nous avons montré aux jeunes qu’il est possible de lutter contre les fake news. En tant que fact-checkers, notre mission était de sensibiliser les élèves et étudiants, principaux publics visés par cette 8ᵉ édition de Cocobulles à l’importance de la vérification des informations avant toute diffusion », a déclaré la Congolaise Ravanelly Ntumba, spécialiste de la vérification des faits.
De son côté, Cedrick Quenum, dessinateur de presse béninois, a souligné que le dessin permet de faire passer des messages forts avec humour et créativité, tout en alertant sur les dangers de la désinformation. Il a insisté sur le rôle essentiel de l’art visuel dans l’éducation des jeunes à l’esprit critique.
Le président du comité d’organisation du festival Cocobulles Zohoré Lassane, a exprimé sa satisfaction au terme de cette 8ᵉ édition. « Dans l’ensemble, le festival s’est bien déroulé. Dès le premier jour, nous avons enregistré une forte affluence de jeunes, et cela s’est poursuivi tout au long de l’événement. Les thèmes abordés touchaient véritablement les participants. Cela a favorisé des discussions profondes et utiles », a-t-il indiqué, tout en insistant que le dessin, tout comme le journalisme, est un couteau à double tranchant : « Il peut servir à propager la haine ou à sensibiliser pour renforcer le vivre-ensemble ».
Dans un contexte électoral tendu, il a salué le rôle apaisant du festival. « En période électorale, il est important de souligner notre contribution à l’apaisement des tensions et à la promotion de la cohésion autour de la Côte d’Ivoire », a-t-il lancé.
Cette 8ᵉ édition a été marquée par une forte mobilisation de la société civile et des professionnels des médias, venus échanger sur les dérives de la désinformation et ses conséquences sur la paix sociale.
EA