Promotion des langues des signes : la CEDEAO invite les Etats à veiller à un meilleur épanouissement des sourds et malentendants





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les organisations internationales appellent à la promotion des langues des signes



La représentante résidente de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Son Excellence Fanta Cissé a exhorté les Etats à intégrer l’usage des langues des signes dans tous les systèmes de la société, en vue d’un meilleur épanouissement des sourds et malentendants. C’était lors de la cérémonie commémorant la Journée internationale des langues des signes le mardi 23 septembre 2025, au centre Pilote de Port-Bouët, à Abidjan.

Elle a saisi l’occasion pour saluer le courage, la créativité et l’engagement des personnes sourdes et malentendantes. Elle n’a pas omis de  rappeler que la CEDEAO n’est pas une simple institution, « mais un espace d’engagement collectif des États membres, pour le développement et le progrès partagé de tous les citoyens, sans exception ».

«Comment parler d’intégration régionale véritable si nous laissons de côté des millions de personnes sourdes et malentendantes ?  Ensemble, construisons une CEDEAO des peuples où chaque voix, qu’elle soit parlée ou signée, compte véritablement. Nous avons senti le besoin d’être avec les personnes sourdes, de partager notre vision et nos actions, et de réfléchir à leur implication maximale dans les activités de notre organisation », a déclaré SEM Fanta Cissé, par ailleurs marraine de cette célébration.

Pour elle,  les langues des signes ne sont pas de simples outils de communication, mais l’expression vivante de cultures riches et de communautés dynamiques, contribuant à la diversité ouest-africaine. Elle a réaffirmé l’engagement indéfectible de la CEDEAO pour les droits et l’inclusion des personnes sourdes et malentendantes. A ses côtés, le représentant de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, Jean-François Basse, le représentant par intérim du bureau de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, Omar Diop, ainsi que la représentante de l’ambassadeur du Québec en Côte d’Ivoire, ont pris part à cette activité.

Avant elle, le président de l’Association des sourds de Port-Bouët, Kanté Adama, a fait savoir que le thème de cette édition, « Pas de droits de l’homme sans droit à la langue des signes », constitue « le cœur du combat quotidien » de la communauté.

Pour joindre l’acte à la parole,  des kits scolaires et un chèque d’une valeur de 750 000 FCFA ont été remis aux bénéficiaires.

Solange ARALAMON

 

 

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