Le cacao atteint 2 800 FCFA/kg : les raisons de la hausse selon les responsables de la filière





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La vision du président Ouattara serait le résultat du bien-être des producteurs



La filière café-cacao, véritable pilier de l’économie ivoirienne, connaît depuis quelques années une transformation profonde. Illustrée par la hausse, année après année par une augmentation des prix. Le cacao et le café, pour la campagne 2025-2026, atteignent respectivement 2 800 FCFA/kg et 1 700 FCFA/kg. Pour le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, qui parlait, mercredi 1er octobre 2025, lors du lancement de la campagne de commercialisation 2025-2026, les résultats enregistrés au profit des paysans sont le fruit de réformes courageuses menées par le gouvernement et ses partenaires.

Selon lui, cette dynamique a d’abord reposé sur une gouvernance renforcée. Elle s’est traduite par la nomination d’un nouveau directeur général du Conseil café-cacao en 2017, d’un Président du Conseil d’administration en 2022, puis par la mise en place, en août 2025, de l’Organisation interprofessionnelle de la filière. À cela s’ajoutent des mesures d’appui à la transformation locale, avec l’aménagement de zones industrielles, l’octroi d’avantages fiscaux et parafiscaux, et le développement de partenariats public-privé. Enfin, la modernisation du système de commercialisation a été consacrée par la Loi de 2020 et les textes qui en découlent, fixant les règles de régulation du café et du cacao.

De son côté, le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, a rappelé la mission confiée à son institution par le chef de l’État. « Garantir le meilleur prix aux producteurs, maintenir la filière comme moteur de l’économie nationale et investir dans les segments de la transformation et de la chocolaterie », tels sont, selon lui, les trois axes définis en 2017 par le Président de la République, Alassane Ouattara, avec pour finalité : assurer le bonheur des producteurs.

Dans cette perspective, soutient-il, plusieurs acquis ont été obtenus : l’instauration du Différentiel de revenu décent (DRD), soit 400 dollars US par tonne, représentant environ 450 milliards FCFA par an au bénéfice des planteurs, le recensement des producteurs et la géolocalisation des plantations, carte du producteur, qui sécurise les revenus et les transactions financières bord champ. Il a aussi cité la mise en place d’un système de traçabilité, répondant aux exigences des consommateurs, l’adoption de la Norme ARS 1000, garantissant des pratiques respectueuses de l’environnement, de l’économie et du social.

Cependant, comme l’a souligné le directeur général, le bien-être des producteurs ne se limite pas à de meilleurs prix. Il englobe l’amélioration des conditions de vie en milieu rural. C’est pourquoi le Conseil café-cacao investit également dans le reprofilage des pistes de dessertes agricoles,  la construction d’écoles, de centres de santé et de points d’eau potable, la prise en charge médicale des producteurs grâce à la Couverture maladie universelle (CMU), qui assure à 100% leurs frais de santé.

Blindé Doua, porte-parole des producteurs, au cours de la cérémonie, a fait une doléances : la reconnaissance officielle de l’Organisation interprofessionnelle agricole du café et du cacao. 

Modeste KONÉ 

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