Méagui : un meurtrier qui mangeait la chaire de ses victimes interpellé





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Les génies n'ont pas pu sauver ce meurtrier



Une scène d’épouvante digne d’un film d’horreur. À Méagui, un cultivateur a été arrêté après avoir décapité un homme, conservé sa tête… et mangé sa chair.

Le 24 juillet 2025, à 14h25, selon la plateforme Police secours, le campement d’Ambroisekro, près de Méagui, bascule dans l’horreur. Le corps sans vie d’Achi Assi Gérard Armel est retrouvé. Décapité. Vidé de son sang et épouillé de certains organes. C'est l'effroi dans le village entier. 

Deux jours plus tard, le 26 juillet 2025, l’oncle du défunt saisit la BRI de San Pedro. Les soupçons tournent vite sur un homme du quartier Kôtôh : P. S., 44 ans, un cultivateur au passé trouble.

Après plusieurs jours de filature, la BRI frappe fort : le 18 septembre, P. S. est arrêté à Méagui. Sous pression, il craque. Ses aveux glacent le sang.

Il avoue avoir tué la victime, le 23 juillet 2025 au matin. Mais pire encore : il déclare posséder toujours sa tête ! Les enquêteurs foncent chez lui pour une perquisition. 

La découverte immonde

Au domicile du suspect, l’indicible. Deux boîtes crâniennes. Des mâchoires humaines. Conservées comme des trophées. P. S. reconnaît : l’un des crânes est celui d’Achi Assi Gérard Armel. L’autre, dit-il, appartenait à un homme de Vavoua, assassiné il y a des années.

Et le choc ne s’arrête pas là : il avoue avoir mangé la chair de ses victimes. « Mes génies me l’ordonnaient », lâche-t-il.

Désormais, une seule question hante désormais les esprits : combien de victimes dans l’ombre ?

Le suspect a été déféré au parquet. 

Modeste KONÉ 

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