Patrick Achi a prononcé la conférence inaugurant le lancement des activités des jeunes cadres du RHDP
La Côte d’Ivoire a parcouru un chemin remarquable. D’un pays meurtri par une décennie de crise politico-militaire à une puissance émergente en Afrique de l’Ouest, la transformation est profonde, durable et, selon Patrick Achi, elle porte la marque d’un homme : Alassane Ouattara.
C’est ce message fort que l’ancien Premier ministre a voulu transmettre ce mardi 7 octobre, lors de la conférence inaugurale de la plateforme des jeunes cadres du RHDP (JC-RHDP), espace de réflexion, d’engagement et d’actions au service de la vision du président Alassane Ouattara organisée au Sofitel Hôtel Ivoire, à l’occasion du lancement des activités de campagne en vue de l’échéance présidentielle de 2025, placée sous le thème : « La Côte d’Ivoire sous Alassane Ouattara : 15 ans de progrès ».
En 2011, la Côte d’Ivoire sortait d’une décennie noire. Pays divisé, infrastructures en ruine, dette hors de contrôle, économie sinistrée : la situation semblait désespérée. « Tout était à reconstruire, jusque dans les fondations », a rappelé Patrick Achi, aujourd’hui directeur central de campagne chargé du bilan et du programme du président Ouattara.
Mais 14 ans plus tard, le visage du pays a radicalement changé : croissance soutenue, infrastructures modernisées, regain de confiance des investisseurs, retour sur la scène diplomatique… La Côte d’Ivoire a retrouvé une voix, une force, une ambition. Et selon Achi, ce redressement n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une méthode rigoureuse.
Formé dans les plus hautes sphères économiques mondiales, ancien cadre du FMI, Alassane Ouattara s’est imposé dès 2011 comme un président de la reconstruction. « Il n’a jamais dirigé par l’idéologie ou le discours. Il a toujours gouverné avec des chiffres, une vision claire et une obsession du résultat », souligne Achi.
Sa méthode : restaurer les fondamentaux avant toute chose. Cela passe par la stabilité macroéconomique, le retour de la confiance, l’attractivité pour les investissements, et surtout une gestion rigoureuse des ressources publiques. Des principes inspirés, selon ses proches, des modèles asiatiques comme Singapour ou la Corée du Sud, pays qui ont su se relever grâce au travail, à l’ordre et au pragmatisme.
Mais plus encore que les routes, les ponts ou les hôpitaux, Ouattara s’est attaqué à un chantier invisible mais essentiel : celui des mentalités. Pour lui, le vrai changement commence dans les têtes. Il a toujours invité la jeunesse à croire en l’effort, au travail bien fait, à l’excellence plutôt qu’au repli ou à la nostalgie.
Cette dynamique nouvelle, Patrick Achi l’appelle « un référentiel mental renouvelé » : une Côte d’Ivoire qui regarde vers l’avant, qui assume ses ambitions, qui refuse le fatalisme.
« En 2011, la Côte d’Ivoire doutait d’elle-même. Aujourd’hui, elle est écoutée, respectée, parfois même enviée », déclare Achi. Il souligne que ce progrès est le fruit d’une gouvernance disciplinée, qui a privilégié les résultats aux discours, et le développement à la division.
La vision d’Ouattara, résume-t-il, repose sur trois piliers : la rigueur, la confiance et l’optimisme. Ce sont ces piliers qui ont permis au pays de se hisser parmi les économies les plus dynamiques du continent.
Patrick Achi en est convaincu : la Côte d’Ivoire, sous Alassane Ouattara, offre un modèle à méditer pour d’autres pays africains. Un modèle qui prouve que l’émergence n’est pas un slogan, mais un processus fait de travail, de choix courageux et d’un engagement sans faille.
« Il n’y a pas de fatalité ivoirienne », affirme-t-il. « Il n’y a que des décisions justes, des efforts constants et la foi dans nos capacités. »
Il a appelé les jeunes du RHDP à être la génération du réalisme et de l’action. « Soyez ceux qui ne se contentent plus de rêver, mais qui réalisent. En Afrique, trop souvent, on débat. En Asie, on agit. Et ADO a choisi d’agir. »
Changer de référentiel, poursuit-il, « c’est croire que tout est possible, c’est travailler, aimer, espérer. C’est sortir des excuses pour adopter l’attitude de l’ambition. Et c’est cela, le plus grand héritage que le président de la République vous aura laissé. »
Selon le ministre de la Promotion de la jeunesse, Mamadou Touré, directeur central de campagne en charge de la jeunesse, cette plateforme a été mise en place pour valoriser le bilan du chef de l’État et débattre sur différents sujets qui intéressent les concitoyens, mais aussi de les « éclairer » sur ce qui a été fait réellement.
Roland Katou, directeur central de campagne adjoint chargé des jeunes cadres, a précisé que la plateforme JC-RHDP est un espace de réflexion, d’action et de mobilisation dédié à la valorisation de la gouvernance du président Alassane Ouattara, créée il y a dix ans par le ministre Mamadou Touré, a-t-il ajouté.
Lambert KOUAME