Le candidat à l’élection présidentielle du 25 octobre,
Jean-Louis Billon, appelle à l’unité nationale et au changement en vue d’un
scrutin apaisé, dans un message empreint d’espoir et de rassemblement, extrait
de l’édito de son dossier de presse de campagne.
« Deux aspirations montent du plus profond de notre
pays : l’apaisement et le changement », affirme M. Billon, soulignant la
lassitude des populations face aux divisions du passé et leur volonté de
tourner la page.
La grande priorité, le socle de tout le reste, c’est
notre unité. Car de cette unité retrouvée découlera notre capacité à travailler
ensemble, à bâtir une économie forte et à assurer un développement harmonieux
sur tout le territoire. La cohésion sociale n’est pas une option, elle est la
condition absolue de la stabilité politique, et donc du développement
économique. Mon ambition pour la Côte d’Ivoire est claire : bâtir une
Nation enfin réconciliée avec elle-même, une Nation prospère où la richesse profite
à tous, et une Nation souveraine, maîtresse de son destin, soutient-il.
Selon lui, les Ivoiriens aspirent désormais à une
meilleure répartition des fruits de la croissance économique. Fort de plus de
30 années d’expérience dans le secteur privé et dans la vie politique, il a
indiqué avoir bâti sa conviction au contact des réalités du terrain.
« J’ai partagé le quotidien de nos compatriotes. J’ai
connu les réalités du terrain, les blocages structurels de notre économie, le
poids d’une administration parfois inefficace », a-t-il déclaré.
Ces constats, a-t-il poursuivi, l’ont conforté dans sa
volonté de « faire mieux pour la Côte d’Ivoire ». Le candidat a fait savoir que
sa priorité demeure l’unité nationale, condition essentielle, selon lui, à la
construction d’une économie solide et d’un développement harmonieux sur
l’ensemble du territoire.
Jean-Louis Billon a enfin invité les Ivoiriens à
s’unir pour ouvrir « une nouvelle époque pour la Côte d’Ivoire », marquée par
la paix, la prospérité partagée et la maîtrise collective du destin national.
Il place sa campagne sous cinq priorités à savoir la
souveraineté économique en renforçant le secteur privé, l’investissement dans
le capital humain (santé et éducation), la bonne gouvernance avec une lutte
renforcée contre la corruption, la réforme des institutions judiciaires et
sécuritaires, et enfin la cohésion sociale.
« La Côte d’Ivoire doit rester un îlot de stabilité
dans une région fragile, mais pour cela, il faut changer de gouvernance »,
a-t-il insisté, se disant confiant dans la capacité du pays à réussir une
alternance pacifique.
(AIP)