Avec cette convention, les employés de la SIFCA seront mieux outillés dans la lutte contre les VBG
Le Groupe SIFCA, représenté par son directeur général, M. Pierre Billon, et l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI), conduite par sa présidente Mme Francine Aka-Anghui, ont procédé le jeudi 15 mai 2025 à la signature d’une convention de partenariat de quatre ans, au siège du Groupe à Abidjan.
Ce partenariat, signé en faveur de la promotion du Genre et de la lutte contre toutes formes de violences, notamment celles basées sur le Genre (VBG), vise à renforcer la protection des droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables, à travers un ensemble d’actions de sensibilisation, de formation et d’assistance juridique.
La convention prévoit notamment des caravanes mobiles de sensibilisation dans plusieurs localités rurales, incluant Bettié (Saph), Borotou (sucrivoire) et Néka (Palmci), pour aller à la rencontre des employés et des communautés locales. Elle verra aussi la formation des cadres du Groupe à la politique Genre, afin d’en assurer une meilleure appropriation sur le terrain. Aussi, l’assistance juridique et judiciaire sera offerte aux employés confrontés à des situations de discrimination ou de violence Sans oublier des sessions d’information sur les droits humains et le harcèlement en milieu professionnel.
La directrice de la communication et du développement durable du groupe, Mme Henriette Gomis Billon, a souligné que cette initiative s’inscrit dans la continuité des engagements de celui-ci en matière de responsabilité sociétale.
«La meilleure voie de prévention reste la sensibilisation et la formation. Lorsqu’on connaît ses droits, il devient plus facile de les faire valoir », a-t-elle déclaré.
Pour sa part, Mme Francine Aka-Anghui, présidente de l’AFJCI a précisé que cette convention vise à faire des personnels de l’entreprise, un modèle en matière de Genre et de lutte contre les discriminations. « Et comme ils sont issus des communautés, notre espoir est que ces actions fassent écho dans la société et contribue à un réel changement des mentalités en Côte d’Ivoire», a-t-elle indiqué.
Solange ARALAMON