Ahoua Don mello face à Royauté de Krinjabo

En visite à Krinjabo, berceau historique de la Côte d’Ivoire, le candidat à la présidentielle du 25 octobre,  Ahoua Don mello a salué le roi du Sanwi avant de présenter sa vision d’un développement équilibré et souverain, jeudi 16 août 2025.

« Krinjabo est la mère de la Côte d’Ivoire. C’est ici que le premier traité a été signé lors de la conquête du territoire ivoirien », a rappelé le candidat, expliquant la portée symbolique de cette visite. Pour lui, cette rencontre n’était pas qu’un simple acte protocolaire, mais un geste de reconnaissance envers l’histoire et la tradition.

Dans son allocution, il a insisté sur la nécessité de décentraliser le développement. « Abidjan est la perle des lagunes parce qu’elle est économique, administrative, touristique, culturelle et sportive. Nous voulons que toutes les grandes villes qui font frontière avec les pays voisins ressemblent à Abidjan, notamment de faire d’Aboisso « la perle du Sanwi » et de Krinjabo, une cité culturelle emblématique du pays », a-t-il déclaré.

Le candidat a ensuite annoncé la création des cités culturelles, un concept central de son programme de décentralisation. « Krinjabo sera parmi les cités culturelles de la Côte d’Ivoire, à l’instar de Kong, Sakassou et d’autres villes à forte identité culturelle », a-t-il précisé, soulignant l’importance de la valorisation du patrimoine africain dans le développement national.

Salué et béni par le roi du Sanwi, il a exprimé sa satisfaction avant de reprendre la route. « Nous partons satisfaits aujourd’hui, porteurs d’une nouvelle vision pour la Côte d’Ivoire », a-t-il confié.

Au cœur de cette vision se trouve la souveraineté économique. Le candidat a dénoncé l’évasion des richesses nationales vers l’extérieur. « Notre économie crée beaucoup de richesses, mais la majorité sort du pays sans profiter aux fils et aux filles de la Côte d’Ivoire. »

Son programme de souveraineté vise donc à rendre aux Ivoiriens le fruit de leur travail, à travers la création du plein emploi pour les jeunes et l’industrialisation du pays. Une transformation qui, selon lui, doit conduire à une fraternité africaine basée sur la coopération et la prospérité partagée.

Dominique KOBA